Couleurs du temps

Nous quitterons en cours de soirée la Mer Egée, Le Pirée, Epidaure par le spectaculaire canal de Corinthe.

Le canal de Corinthe est une voie d’eau artificielle creusée à travers l’isthme de Corinthe, en Grèce, pour relier le golfe de Corinthe, dans la mer Ionienne, à l’ouest, au golfe Saronique, dans la mer Égée, à l’est.

Le canal de Corinthe fait donc du Péloponnèse une île, puisqu’il perce de part en part l’isthme reliant cette péninsule au reste du territoire grec.

Le canal mesure 6 343 m de longueur et 21 m de largeur. La tranchée atteint une profondeur maximale de 52 m. Il permet d’éviter aux navires de moins de 10 000 tonnes et 8 mètres de tirant d’eau un long détour de 400 km autour de la péninsule.
Il est donc principalement utilisé aujourd’hui par des navires de touristes. Environ 11 000 navires empruntent cette voie chaque année.

Souvenir impérissable …. l’ARION, décoré de multiples lumières et au son de la musique grecque, franchira le canal à 21 heures.

Le bateau glisse lentement à la suite du remorqueur … les parois de la roche se trouvent très proches presque à portée de nos mains … impressionnant … et cette musique … c’est la fête.
J’aurais la grande chance d’être invitée par « le Second » à me rendre sur le pont avant du bateau avec ma caméra … droit devant le long et étroit canal. L’équipage sur le pont inférieur s’active avant l’arrivée « en mer  » … je ne pense pas avoir été plus émue, la gorge nouée par ce spectacle.
Nous débouchons du canal balayés par grand vent … le remorqueur se détachera … rendant le bateau libre de continuer sa route … signalera un strident au revoir ….

Nous resterons encore quelques instants avec la magie de cette musique ….

Infos et une photo du Net

Repos technique pour notre bateau … notre voyage continuera en car vers l’Argolide.

Le théâtre d’Épidaure est le mieux conservé et passe pour le plus accompli de tous les théâtres grecs antiques.
Probablement construit au début du IIIe siècle av. J.-C. il est parvenu jusqu’à nous dans un état exceptionnel.

Les gradins de calcaire gris, presque tous d’origine, n’ont été restaurés que sur les deux ailes.

Le koilon, qui signifie le « creux », appelé aussi cavea en latin, formant l’ensemble des sièges des spectateurs, se développe en un hémicycle de 55 rangées de gradins, divisé en deux niveaux par un couloir appelé diazôma.
Il était constitué, à l’origine, de 34 volées de gradins, pouvant accueillir 6 200 spectateurs répartis sur 12 sections (kerkidès) séparées par 11 escaliers.
Le niveau supérieur, ajouté au IIe siècle av. J.-C., compte 21 gradins et 22 kerkidès. La capacité du théâtre se trouva ainsi portée à 12 000 spectateurs.
Le sommet des gradins, d’un rayon de 58 m, se trouve situé à 22,50 m au-dessus de l’orchestra.

Des sièges d’honneur en pierre, pourvus de dossiers, occupent le premier rang (proédria), tout autour de l’orchestra.
L’acoustique du théâtre d’Épidaure est justement renommée. Elle est capable de propager jusqu’aux rangées supérieures le moindre son produit au bas des gradins. Les visiteurs en font traditionnellement l’expérience par des chuchotements, une chute de pièce de monnaie ou une allumettes craquée en plein centre de l’orchestra, là où se trouve une dalle circulaire, réputée pour être l’autel (thymélé) du dieu Asclépios.

MYCENES se dressait sur une colline dans le nord-est du Péloponnèse, dans la riche plaine de l’Argolide. La citadelle est protégée par sa situation d’acropole et par ses murs cyclopéens.
Chaque bloc de pierre pèse environ dix tonnes. Les Grecs croyaient que seuls les cyclopes pouvaient avoir superposé ces blocs.

Sa situation lui permet de contrôler la route de Corinthe, au nord. Au sud, elle lui donne vue sur la mer à travers une plaine fertile, au delà des forteresses d’Argos, de Tirynthe et de Nauplie. Les quatre citadelles étaient disposées de façon à dominer la plaine et à résister aux envahisseurs.

A 2 kms de Nauplie, surla route d’Epidaure, le monastère de Zoodochou Pigis du XII siècle construit auprès d’une source connue dans l’antiquité sous le nom de Kanathos : dans ses eaux, la déesse Héra retrouvait une virginité éternelle. C’était un des grands centres thérapeutiques de l’antiquité.

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