Archive for 28 février 2017

CARNAVAL – LES GILLES

Par cet article clôturant cette journée du Mardi Gras, je souhaite apporter quelques détails en remerciement à un commentaire laissé que j’ai très apprécié et qui mérite une précision.

Comme chacun le sait, les Gilles de Binche ne sortent pas en dehors des murs de leur Cité.

En principe, à l’exception de leur participation au célèbre Ommegang sur la Grand-Place de Bruxelles, la Société Royale “Les Gilles Marchiennois” ne se déplace qu’à l’étranger.
C’est ainsi que nous avons déjà eu l’honneur d’effectuer, entre autres, des prestations dans les villes suivantes :
 
ALLEMAGNE : 
Arnsberg, Buchen, Cologne, Francfort, Kiel, Nuremberg, Rüdesheim.
ESPAGNE : 
Burgos, Madrid, Oviedo, Tortosa.
FRANCE : 
Arvert, Bagneux, Bourgueil, Bricquebec, Calais, Cambrai, Châlon-sur-Marne, Chamonix, Confolens, Dijon, Epinal, Fécamp, Fos-sur-Mer, Fréjus, La Ferté-Gaucher, Langres, Le Havre, Lens, Mâcon, Montrichard, Nancy, Neufchâtel-en-Bray, Paris, Perpignan, Prémontré, Rosny-sous-Bois, Rouelles, Saint-Ouens, Strasbourg, Thionville, Thoiry, Troyes, Valenciennes, Villemomble.
GRECE : 
Athènes.
ITALIE : 
Sulmona, Venise, Viareggio.
JAPON : 
Osaka.
MONACO : 
Monaco.
SAINT-MARIN : 
San Marino.
SUISSE : 
Genève, Gland, La Chaux-de-Fonds, Lausanne, Onex.
TUNISIE : 
Monastir.
USA : 
Pittsburgh.

NB : renseignements recueillis sur le Net

MARDI GRAS

En Belgique, le plus spectaculaire … Binche

Le carnaval de Binche est un des plus anciens carnavals de Belgique. Il a été reconnu en 2003 , par l’UNESCO comme chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité. Les premières traces écrites du carnaval remontent à 1394, les festivités correspondant alors au début du carême.

Les personnages principaux en sont les Gilles, qui dansent au son des airs traditionnels du carnaval, sons qui sont joués par une petite fanfare composée de cuivres, de tambours, et d’une grosse caisse.
Les Gilles binchois ne sortent que le Mardi-Gras et doivent respecter certaines coutumes (ne pas se déplacer sans l’accompagnement d’au minimum un joueur de tambour, ne pas s’assoir en public, ne jamais être saoul, être obligatoirement Binchois d’origine.

Le Mardi Gras est l’apogée du carnaval. Tout commence dès l’aube (vers 4 heures du matin) avec le ramassage de gilles. Au son de l’Aubade matinale, les Gilles se rendent les uns chez les autres pour se rassembler. Ils s’accueillent mutuellement avec une coupe de champagne. Les Gilles continuent leur route, chaque groupe de gilles se dirige vers leur local où ils se réunissent pour prendre leur petit déjeuner, composé d’huîtres et de champagne là aussi, comme le veut la tradition.

En fin de matinée, Gilles, Paysans, Pierrots et Arlequins se dirigent vers la Grand-Place pour accomplir le rondeau matinal après avoir revêtu un masque de cire unique, que seuls le Gille et le Paysan de Binche portent et qui symbolise l’égalité de tous. Dans l’hôtel de ville, ils reçoivent des mains du bourgmestre ou parfois d’un invité de marque, des médailles qui récompensent les participations au carnaval (médailles pour les 25 ans, 40 ans, voire plus). Après quelques danses sur les pavés et un passage au local attitré, le Gille rentre chez lui, toujours accompagné d’un tamboureur, afin de prendre un bon repas et du repos.

Vers 15 ou 16 heures, les sociétés se reforment, ils se réunissent pour participer au cortège qui les emmènera de la statue du « Paysan » à la Grand-Place. Pendant ce cortège, certains Gilles portent un chapeau de plumes d’autruche, des « oranges de Gille » sont offertes à la foule.

Les groupes continuent de déambuler dans les rues de la ville jusqu’au soir (vers 21 heures). Toutes les sociétés sont alors réunies pour le rondeau final sur la place. À la lumière des feux de Bengale, les ombres se projettent sur les murs de l’hôtel de ville, qui bientôt s’illuminera des lueurs du feu d’artifice grandiose. Les festivités s’achèvent alors avec l’embrasement de la devise de la ville, « PLVS OVLTRE ». Dans la ville, le cœur des Gilles continuera à battre au rythme des tambours mais les batteries doivent s’arrêter de jouer avant le lever du soleil, le matin du Mercredi des Cendres.

Le costume de Gille provient d’un personnage de théâtre populaire au XVIIe siècle, les bosses en paille et la barrette s’inspirant probablement de la commedia dell’arte, puis se sont ajoutés des éléments ruraux pour créer le costume actuel qui s’est embourgeoisé au XIXe siècle (masque, distribution d’oranges, produit de luxe à cette époque remplaçant le pain et les pommes.

Le costume se compose d’une blouse et d’un pantalon, tous deux confectionnés dans de la toile de lin. Ce costume est orné de 150 motifs (lions héraldiques, blasons, couronnes, étoiles, drapeaux), de bande feutrée ainsi que d’un masque d’Arlequin. Ces ornements de feutrine de couleurs noire, jaune et rouge, couleurs du drapeau belge. La blouse est remplie de paille qui forme les “bosses” à l’avant et à l’arrière.
La collerette est portée aux épaules. Elle est confectionnée à partir d’environ 150 mètres de ruban plissé blanc, est bordée de dentelle ou de franges dorées et est agrémentée d’une cocarde blanche.

Le Gille porte également sur la poitrine un grelot, contre le plastron. Symbole populaire, ces sonnettes rappellent les sonnailles.

Les sabots de bois, symbole populaire, sont fabriqués dans du bois de peuplier.
Le chapeau de plumes pèse de trois à quatre kilos. Huit à douze grandes plumes constituées de 240 à 290 petites plumes d’autruches blanches ou légèrement teintées sont nécessaires à la fabrication d’un chapeau d’un Gille. Le chapeau se porte l’après-midi du Mardi gras.

Le masque de cire typique se porte le matin du Mardi gras. Binche a l’exclusivité de ce masque, protégé par l’Office européen des brevets (modèle déposé en 1985). Il ne peut donc être commercialisé ailleurs qu’à Binche. Le masque fabriqué par le dernier artisan binchois, est fait de toile de cire, décoré de lunettes vertes (mode au début du XXe siècle), d’une moustache, d’une barbiche et de favoris à la Napoléon III, représentation typique d’un bourgeois.

Le panier se porte l’après-midi. Rempli d’oranges sanguines, le gille en lance entre 30 et 40 kilos dans la foule.

Le ramon est un petit balai constitué de branches de bois assemblées avec des ligaments de rotin. Le Gille lance son ramon au passant qu’il désire saluer, puis le récupère en embrassant la personne à qui il l’a lancé.

Un honneur que j’ai reçu … hou … ça fait longtemps … maintenant je regarde les reportages … MDR

Temps du Carnaval

Le défilé de participants aux déguisements parfois excentriques est toujours fastueux pendant le carnaval.
S’ils sont admirés pour leur costume, ils sont encore plus appréciés pour leurs présents sucrés aux spectateurs.

A Schwyz (Suisse) les masqués offrent au public des friandises et des petits pains.

A Binche (Belgique) ce sont des oranges, bien juteuses et sucrées.

A Venise, c’est ainsi que commençait le Carnaval, un figurant ou un pantin de bois déguisé en ange, lâchait une pluie de friandises du haut du campanile de la Piazza San Marco.

Toujours en Italie, le Carnaval de Fano (non loin d’Urbino, dans les Marches) est considéré comme le plus ancien d’Italie. C’est là que serait apparue la tradition du « lancer de sucreries ».
Dès 1450 en effet, le vainqueur d’une joute entre cavaliers jetait à la foule des confiseries au miel.
Avec le temps, ces douceurs se sont transformées en quintaux de bonbons, nougats et chocolats que participants et spectateurs se lancent en batailles endiablées.
C’est pourquoi Fano se proclame « le carnaval le plus sucré du monde ». D’ailleurs, les pâtissiers et confiseurs de la ville participent étroitement à la fête. Dans une tente montée sur la place centrale, ils font goûter leurs spécialités au public, et inventent chaque année de nouvelles douceurs de Carnaval.

JOYEUX CARNAVAL A TOUS

En attendant le printemps ….

Que c’est tentant …. faut-il encore les avoir mérités …. pas si facile !!

Chez les Grecs, on tressait des couronnes de laurier pour les vainqueurs parce que cet arbuste était dédié au dieu Apollon.
Il était le dieu de la musique, du chant, de la poésie et … de la beauté masculine.

Au XVIIe siècle, on trouve une expression “se reposer à l’ombre de ses lauriers” qui signifiait qu’on pouvait jouir d’un repos bien mérité après avoir remporté un succès.

Mais, s’endormir sur ses lauriers est devenu péjoratif aujourd’hui et veut dire qu’on se contente
d’un seul succès.

Nous reverrons plus tard pour moi … bien plus tard….

FEVRIER – Anniversaires

Mais aussi qu’il soit très heureux cet anniversaire à MARIE-FRANCIS

Très, très heureux anniversaire à SOLANGE avec le charmant Hogan.

et à la jolie blondinette ENJOY de CHRISTELLE

Belle journée à vous!!!