Archive for 30 octobre 2013

HALLOWEEN

Fête célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint, principalement en Irlande, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

En dépit de son nom d’origine chrétienne et anglaise, Halloween serait un héritage d’une fête païenne qui était célébrée à la même date par les celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel-an. Halloween est ainsi connue jusqu’à nos jours sous le nom de Oíche Shamhna en gaélique.

Halloween est introduite en Amérique du Nord après l’arrivée massive d’émigrants irlandais et écossais notamment à la suite de la grande famine en Irlande (1845-1851). Elle y gagne en popularité à partir des années 1920 et c’est sur le nouveau continent qu’apparaissent les lanternes confectionnées à partir de citrouilles.

Documentation du Net

FELIA ET L’AUTOMNE

Une création flamboyante, très beau cadeau d’automne de Arkasdogs …

 

La feuille d’automne emportée par le vent … en ronde monotone tombe tourbillonnant et ce chant dans mon cœur murmure le bonheur.

 

Extrait de Colchiques dans les prés … Francis Cabrel


					

MARTAINVILLE

Situé à 15 km au Nord-Est de Rouen,le château qui abrite le musée fut construit en
1485 par un architecte flamand à l’intention de Jacques Le Pelletier, seigneur de Martainville.

Bel exemple de l’architecture de la Renaissance en Normandie, le château abrite le Musée des Traditions et Arts Normands : reconstitutions fidèles d’intérieurs de fermes, coiffes, costumes et bijoux régionaux, mobilier haut-normand, instruments de musique et objets domestiques témoignent de la vie quotidienne en Haute-Normandie de la fin du Moyen-Âge au XIXe siècle.

L’ethnographie des régions de Haute-Normandie est présentée sous l’aspect d’intérieurs de fermes reconstitués avec meubles et objets de la vie quotidienne aux XVIIIe et XIXe siècles. Est évoquée également l’histoire du textile et du costume en Normandie en présentant tableaux, coiffes et bijoux régionaux du XIXe siècle.

une exceptionnelle collection de mobilier haut-normand évoque l’évolution des styles du XVe au XIXe siècle.  Chaque année, l’Espace Musical présente au dernier étage du musée une nouvelle exposition dédiée à l’histoire de la musique en Normandie, en lien avec la thématique de l’exposition temporaire.

Un vaste collectage du mobilier, des costumes, de la céramique, de la verrerie et des objets de la vie quotidienne en Haute-Normandie datés du XVe siècle et jusqu’au XIXe siècle a permis de constituer une exceptionnelle collection retraçant l’histoire des arts et traditions populaires de cette région. Au fil des années, le musée s’est enrichi grâce à de généreux dons, notamment dans le domaine du textile par une importante donation de mouchoirs illustrés de la famille Buquet. Ce sont aujourd’hui 15 000 œuvres qui sont exposées de manière permanente ou
temporaires dans le musée et ses dépendances.

Dans le musée, une exceptionnelle collection de mobilier haut-normand évoque l’évolution des styles du XVe au XIXe siècle.

Jacques Le Pelletier, fils d’une riche famille de commerçants originaires de Provence, acquiert en 1481 le fief de Martainville. Armateur mais aussi échevin de la ville de Rouen, il est en quête d’un statut social plus enviable et plus noble. C’est en partie pour cette raison qu’il décide d’entreprendre la construction d’un château sur cette terre. La date de 1485 gravée sur la clef d’une fenêtre de la tour sud atteste de la période de son édification qui s’achèvera vers 1495.


Le bâtiment primitif ressemble à un château fort flanqué de quatre tours et d’un pont-levis dont un chemin de ronde à mâchicoulis couronne la muraille. Néanmoins, l’ensemble annonce déjà la Renaissance, tant dans le plan du château que dans les matériaux employés. A chaque étage, quatre pièces munies d’une cheminée sont distribuées autour d’un couloir central, et chaque tourelle abrite des latrines donnant sur les fossés. L’utilisation de matériaux nouveaux pour l’époque, telle que la brique rouge et noire rappelle les constructions des Flandres. Ces briques étaient cuites sur place et les pierres blanches issues des carrières de Vernon. On relève sur l’appareillage une savante inclusion décorative de briques vernissées noires disposées en cœurs, croix ou losanges. Le château de Martainville s’impose parmi l’un des tous premiers édifices de la Renaissance normande.

Une journée bien occupée, le Botticelli nous attend à Rouen, le diner, ainsi que la reprise de la navigation vers Honfleur où nous accosterons la nuit, dès après le passage sous le Pont de Normandie.

LES ANDELYS suite

Les Andelys se sont épanouis dans l’un des plus beaux sites de France.

Centre religieux important de l’ère gallo-romaine et petit village de pêcheur, le  Grand et le Petit Andelys se sont rapprochés au cours des siècles pour former la ville actuelle.

L’église Notre-Dame des Andelys, appelée collégiale à cause de la présence d’un collège de chanoines au Chapitre, a été construite sur les ruines d’une abbaye fondée en 511, par Sainte Clotilde, épouse de Clovis, en 1225.

Les vitraux ont été exécutés en grande partie par les maîtres verriers du XVe siècle. Ceux du bas-côté sud sont datés de 1540 et ceux du haut de la nef de 1560.

La collégiale Notre-Dame des Andelys est un impressionnant édifice gothique aux dimensions dignes d’une cathédrale. Remarquable ensemble de verrières du 16e siècle. Tableaux de Quentin Varin, premier maître d’un enfant prodige des Andelys : Nicolas Poussin.

L’excursion du jour continuera vers Martainville et son beau château très intéressant, nous initiant à la vie normande au fil du temps. A suivre donc ….

LES ANDELYS

 

Sortis de la brume matinale et de ces paysages quasi irréels, le soleil nous accueillera enfin pour la première escale. Nous prendrons la route des sommets pour découvrir le site du Château Gaillard.

Les Andelys se trouve encaissé dans une vallée au cœur des boucles de la Seine. Située à 100 kilomètres de Paris et 40 de Rouen, la ville est très touristique grâce notamment à la Collégiale des Andelys ou au Château Gaillard, classé monument historique.

Surplombant un méandre de la Seine, les Andelys ne pouvaient que susciter la convoitise d’une couronne de France désireuse de se frayer un  chemin vers la mer. Entre 1196 et 1198, Richard Cœur de Lion, Roi  d’Angleterre et Duc de Normandie, fît donc ériger Château Gaillard  sur une falaise pour protéger le duché et Rouen, sa capitale.

Véritable chef-d’œuvre de l’architecture militaire en avance sur son temps, la forteresse  ne résistera cependant pas aux assauts de Philippe Auguste en 1204. Repris par les Anglais au cours de la Guerre de Cent Ans, le fort est définitivement  abandonné devant les progrès de l’artillerie.

Ce château constitue un morceau d’histoire de France, mêlant Richard Cœur de Lion et les rois maudits. Château-Gaillard a plus de 800 ans. Il devrait son nom à Richard Cœur de Lion qui, le voyant achevé, aurait dit « Que voilà un château gaillard ! ».

  • Longueur : 200 m
  • Largeur : 80 m
  • Altitude : environ 100 m (celle de la Seine se trouvant à 10 m)
  • Poids : 4 700 tonnes de pierre
  • Donjon : 8 m de diamètre intérieur, 18 m de hauteur
  • Murailles : 3-4 mètres d’épaisseur

En 1314, deux des trois belles-filles de Philippe le Bel furent enfermées à Château-Gaillard après l’affaire de la tour de Nesle ; Marguerite de Bourgogne, femme adultère de l’héritier du trône Louis de France et Blanche, épouse de Charles de France. La première y mourut tandis que la deuxième fut « autorisée » à se retirer au couvent de Maubuisson.

La visite continuera dans la jolie ville fleurie.

Quelques infos trouvées sur le Net