Archive for 23 juin 2012

ENFIN L’ETE

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PRENEZ LE TEMPS

Prenez-vous le temps d’admirer une simple fleur.

Armée de patience, sa graine tarde malicieusement à voir le jour
Désireuse dans le plus grand secret, de solliciter notre amour
Merveilleux et surprenant bijou façonné pour parer ses courbures

Irrésistible et charmante séductrice pour que sur elle un regard se pose
Rendez-vous galant, Belle de jour ou de nuit, elle s épanche, se parfume et ose
Envoûtante de par ses charmes en autant de couleurs, de galbes et de textures
Reine ou princesse, pour qui l’admire, dans toute la splendeur de sa parure.

Unique parmi tant d autres d’une même espèce, un détail pourtant, toujours la différencie
Nul ne peut rester insensible devant cette merveille, nymphe issue de l’univers de la vie

En jardin, en pot, en forêt, en sous-bois, en bordure d un chemin, partout elle éblouit.
Son langage se soucie des mots du coeur dévoilant au grand jour les nobles sentiments
Ivresse, passion, amour, tendresse, mort, joie, peine, elle interprète indubitablement
Manipulatrice, elle fait couler l encre des poètes, les peintres la vernissent d immortalité
Éphémère magnificence, le photographe capte sa royauté, lui assurant un règne d’éternité.

Pente douce ou dentelée de ses pétales laissent sillonner en douceur, une perle de rosée.
Les papillons, les abeilles, les escargots, les coccinelles s’arrêtent pour s y reposer.
Flamboyante ou discrète, chétive ou gigantesque, fragile ou robuste au soleil levant
Les qualificatifs pour la décrire ne manquent pas, ses attraits séduisent étonnamment
Elle se ploie sous l’orage, se déploie au soleil, pleure sous la pluie ou danse dans le vent.
Une simple fleur mérite que nos pas s’arrêtent, que l’on s’attarde et qu’on la désire
Rêvez-la, recherchez-la,contemplez-la, admirez-la,
sa raison d’être, c’est votre plaisir.

Texte du Net

TEMPS DE JUIN

Nul doute que l’on se souviendra de ce mois de juin 2012 …. que d’eau … que d’eau …
le temps de recevoir un très beau cadeau :

Merci chère Minouchka 😀

RONDE DE L’ADIEU

Partir, c’est mourir un peu,
C’est mourir à ce qu’on aime :
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et dans tout lieu.

C’est toujours le deuil d’un voeu,
Le dernier vers d’un poème :
Partir c’est mourir un peu,
C’est mourir à ce qu’on aime.

Et l’on part, et c’est un jeu,
Et jusqu’à l’adieu suprême,
C’est son âme que l’on sème,
Que l’on sème à chaque adieu :
Partir, c’est mourir un peu.

Edmond Haraucourt

MA BALADE