Archive for 30 avril 2011

LE TEMPS DU MUGUET

Il est revenu le temps du muguet
Comme un vieil ami retrouvé
Il est revenu flâner le long des quais
Jusqu’au banc où je t’attendais
Et j’ai vu refleurir
L’éclat de ton sourire
Aujourd’hui plus beau que jamais

Le temps du muguet ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà se sont fanés
Pour nous deux rien n’aura changé
Aussi belle qu’avant
Notre chanson d’amour
Chantera comme au premier jour

Il s’en est allé le temps du muguet
Comme un vieil ami fatigué
Pour toute une année pour se faire oublier
En partant il nous a laissé
Un peu de son printemps
Un peu de ses vingt ans
Pour s’aimer pour s’aimer longtemps

Francis Lemarque

Merci Mag pour ces réalisations

LE MOMENT DES FÊTES

Sitôt le beau week-end de Pâques passé, nous arrive cette année la fête du muguet avec son tourbillon de clochettes immaculées, exceptionnellement écloses dans les jardins depuis quelques jours.

Le moment d’offrir aux amis ce brin porte-bonheur.

PÂQUES et les voeux

Merci Mag pour ces jolies réalisations.

Merci pour les voeux ainsi que pour toutes les jolies CV sur le site ARKASDOGS

TRADITION DE PÂQUES

La tradition d’offrir des œufs remonte à l’Antiquité. Déjà, les Égyptiens et les Romains offraient des œufs peints au printemps car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance.
L’Église ayant instauré au IVe siècle l’interdiction de manger des œufs pendant le Carême et les poules continuant à pondre, les œufs pondus depuis le début du Carême – n’ayant pas été mangés – étaient alors décorés et offerts. De nos jours, le jeûne n’est plus observé aussi strictement mais la tradition d’offrir des œufs, y compris en chocolat, est restée.
L’œuf de Pâques est un œuf décoré que l’on offre le matin du dimanche de Pâques.

Les merveilleux oeufs de Fabergé … sublimes joyaux

JOYEUSES PÂQUES 2011

PÂQUES

Tout est lumière, tout est joie.
L’araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d’argent.

La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l’étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.

La rose semble, rajeunie,
S’accoupler au bouton vermeil
L’oiseau chante plein d’harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.

Sous les bois, où tout bruit s’émousse,
Le faon craintif joue en rêvant :
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.

La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent;
Tendre, elle ouvre ses yeux d’opale
D’où la douceur du ciel descend !

Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L’ombre qui fuit sur l’eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !

La plaine brille, heureuse et pure;
Le bois jase ; l’herbe fleurit.
– Homme ! ne crains rien ! la nature
Sait le grand secret, et sourit.

Victor Hugo