Le temps nous est compté, la suite nous attend après ces dernières vues d’une magnifique ville. Apprécions aussi la netteté des rues, des places, des terrasses ….
Zierikzee fut une commune indépendante jusqu’en 1997. En cette année, toutes les communes des îles de Schouwen et de Duiveland fusionnaient, pour former une nouvelle commune, Schouwen-Duiveland. Zierikzee en est le chef-lieu.
La tour ( Sint-Lievensmonstertoren ) de Zierikzee devait être deux fois plus haute qu’elle ne l’a finalement été construite.
En 2015, le dernier exemple survivant des canons défensifs de la ville ; coulé en 1552, a été offert à la ville par les garde-côtes britanniques. Les garde-côtes l’avaient récupéré chez un plongeur professionnel, lors d’une enquête criminelle. Le plongeur l’avait trouvé au large de la côte du Kent.
Le 27 juin 2022, une tornade estimée entre F1 et F2 a frappé la ville, tuant une personne et en blessant neuf autres. Trois cents propriétés ont été endommagées.
Quid des souvenirs que nous avons récoltés … c’était au mois d’avril …………………
Notre voyage du retour reprend sa route, tellement de charmants endroits en Zélande avant de retrouver la Belgique.
Beaucoup de souvenirs, la ville est tellement belle, nette et accueillante que je ne peux me résoudre à ne pas répertorier tous ces endroits.
De 1810 à 1814, lors de l’occupation française, Zierikzee fut sous-préfecture du département français des Bouches-de-l’Escaut.
Le 30 avril 1917, un pilote britannique perdu du Royal Naval Air Service pénétra par erreur dans l’espace aérien des Pays-Bas, alors neutre pendant la Première Guerre mondiale, et largua huit bombes sur Zierikzee – endommageant plusieurs maisons et tuant une famille de trois personnes. Après avoir initialement nié l’incident, le gouvernement britannique s’est excusé et a accepté d’indemniser les Néerlandais pour les dommages et les pertes de vie.
En 1953, la ville est endommagée par une terrible catastrophe. La ville britannique de Hatfield lui fit parvenir de l’aide et des liens de fraternité se sont développés. À la suite de cet épisode, les deux villes sont jumelées.
La catastrophe des inondations qui a eu lieu le 1er février 1953 n’a été remarquée par les autorités et les médias que tardivement. Au début, il n’y avait pratiquement aucune assistance. L’ampleur de la catastrophe n’a été révélée que quelques jours plus tard. Schouwen-Duiveland et Tholen ont été durement touchés. Ce n’est que le lundi 2 février que les efforts de secours à grande échelle et massifs ont commencé. Une aide internationale importante a suivi dans les jours qui ont suivi.
L’eau de mer qui affluait a fait de nombreuses victimes le premier jour de février. Environ 600 000 personnes vivaient dans la zone sinistrée du sud-ouest des Pays-Bas en 1953.
Au total, 1 836 personnes sont mortes aux Pays-Bas à la suite de cette inondation. En Zélande, il y a eu 873 victimes.
C’est sur l’île de Tholen que Stavenisse a été le plus durement touché. Les digues se sont rompues sur une longueur de 1 800 mètres, faisant 156 victimes.
Près de 100 000 personnes ont dû fuir les eaux et ont été évacuées, par tous les moyens possibles, beaucoup ont été emmenés ailleurs pour des durées plus ou moins longues : bateaux, radeaux, charrettes, véhicules amphibies, hydravions et hélicoptères. Le premier abri pour une période plus courte a eu lieu dans des bâtiments d’église et d’école, entre autres. Plus tard, les réfugiés ont souvent reçu un abri dans des familles d’accueil qui l’ont offert volontairement. Un mois après la catastrophe, plus de 72 000 personnes vivaient toujours à leur adresse d’évacuation temporaire. En octobre 1953, 11 000 personnes n’étaient toujours pas rentrées.
Les pays étrangers ont également envoyé de l’aide. La Belgique, la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Canada, la France et la Suède ont envoyé des soldats et du matériel. Les hélicoptères et les engins amphibies en particulier se sont avérés extrêmement précieux pour explorer et cartographier les conséquences de la catastrophe et ont également joué un rôle important dans le sauvetage des personnes.
La pause a été longue mais je ne peux laisser ce séjour inachevé. Nous avons laissé Keukenhof et ses souvenirs magiques et fleuris.
La route du retour nous conduira vers une magnifique ville du sud/Ouest des Pays Bas sur l’ile de Schouwen-Duiveland : ZIERIKZEE au nord de l’Escaut oriental.
Zierikzee se situe à 50 km au sud-ouest de Rotterdam. Elle est située dans la commune de Schouwen-Duiveland, en Zélande. Zierikzee est relié à Oosterschelde par un canal.
En 1248, Zierikzee , alors située sur l’île de Schouwen , reçut les droits de ville. En 1304, une flotte commandée par les Français et les Néerlandais vainquit une flotte flamande lors de la bataille navale de Zierikzee .
Depuis le Moyen Âge, Zierikzee a prospéré grâce au commerce. Cette prospérité permit la construction d’un magnifique port, de l’hôtel de ville, de moulins, de l’église, des remparts et portes de la ville. Aujourd’hui, les touristes sont nombreux à venir admirer ce riche héritage de plus de 500 monuments.
Les sources anciennes font remonter Zierikzee au xe siècle. Depuis 1248, la ville dispose de nombreux privilèges et franchises (stadsrechten). À la fin du Moyen Âge, Zierikzee fut une des villes les plus importantes de la Zélande.
Nos petits compagnons ne sont pas oubliés …..
Elle fut vainement assiégée en 1300 par les Flamands, qui y furent battus sur mer et en 1304 par les Français et les Hollandais.
Prise en 1576 par les Espagnols après le siège de Zierikzee, elle fut reprise quatre mois après, aidée par une mutinerie de la garnison espagnole pour retard de paiement de solde.
La supposée présence des templiers à Zierikzee est mentionnée dans un ouvrage du xvie siècle en rapport avec leur arrestation initiée par Philippe le Bel en 1307. On y parle d’un massacre et de deux templiers qui s’échappèrent.
Mais excepté leurs possessions à La Braque (actuellement aux Pays-Bas près du village d’Alphen dans la province du Brabant-Septentrional, la commanderie ‘Hof Ter Brake’ ou ‘Ter Brooke’ aujourd’hui disparue) et à Zaamslag qui sont attestées par des chartes de cette époque, il n’existe pas de preuves historiques qui corroborent ces informations et la maison dite des Templiers (Tempelierenhuis) ne leur a jamais appartenu.
Le temps de revenir avec la suite … et d’autres photos de cet endroit charmant à souhait ……
On peut remarquer les soins apportés, le travail qui consiste à couper chaque jour, dans la multitude, les fleurs fanées. Que les plantations ont pour principe l’accord des teintes mais aussi mélanger les fleurs hâtives et les tardives dans un même parterre afin que la défloraison ne choque pas trop l’ensemble.
Un raccourci bien pratique …. mais nous choisissons le long chemin … sans surprise !!
Aucun doute nous sommes en Hollande, les sabots font fureur … ils sont tellement beaux !!
Ici nous retrouvons les jonquilles dont la plupart sont déjà fanées. Si la visite se fait fin mars elles seront très nombreuses ainsi que les jacinthes. Avril elles laissent la place aux tulipes, muscaris et anémones.
Allons chercher un coin abrité pour un peu de repos, manger et boire …. réconfortés nous serons en forme pour apprécier la dernière partie.
