Archive for 31 décembre 2012

BONNE ANNEE

Voici la nouvelle année
Souriante, enrubannée,
Qui pour notre destinée,
Par le ciel nous est donnée.

C’ est à minuit qu’ elle est née.
Les ans naissent à minuit
L’un arrive, l’autre fuit.
Nouvel an ! Joie et bonheur !

Pourquoi ne suis-je sonneur
De cloches, carillonneur,
Pour mieux dire à tout le monde
À ceux qui voguent sur l’onde
Ou qui rient dans leurs maisons,
Tous les vœux que nous faisons
Pour eux, pour toute la Terre
Pour mes amis les enfants.

Tristan Derème

Merci à Arka’s dogs
à Maggy
à Gisèle

NOËL NOËL

Trois anges sont venus ce soir
M’apporter de bien belles choses

L’un d’eux avait un encensoir
L’autre avait un chapeau de roses

Et le troisième avait en mains
Une robe toute fleurie
De perles d’or et de jasmin
Comme en a Madame Marie

Noël, Noël, nous venons du ciel
T’apporter ce que tu désires

Car le Bon Dieu au fond du ciel bleu
Est chagrin lorsque tu soupires

Veux-tu le bel encensoir d’or
Ou la rose éclose en couronne

Veux-tu la robe ou bien encore
Un collier où l’argent fleuronne
Veux-tu des fruits du Paradis
Ou du blé des célestes granges

Où comme les bergers jadis
Veux-tu voir Jésus dans ses langes

Noël, Noël, retournez au ciel
Mes beaux anges à l’instant même

Dans le ciel bleu, demandez à Dieu
Le bonheur pour celui que j’aime.

NOËL VA REVENIR

Demain Noël va revenir !
Ah ! Quel bonheur, ah ! Quel plaisir !
Demain Noël va revenir
Si je le vois je veux lui dire
Avec mon plus gentil sourire
Cher Noël, voici bien longtemps
Tout juste un an
Que je t’attends.

Merci à ARKASDOGS pour cette magnifique création.

DECEMBRE déjà …

Je n’ai pas été très assidue ce dernier mois de l’année. Cette période me laisse toujours un arrière goût de “trop peu” … le temps passe vite … trop vite.

Je viens pourtant avec un coup de coeur. Une amie m’ayant convaincue de l’accompagner à un concert de Noël, quelque part dans le Limbourg, un village, une petite église, pourquoi pas ….

Les prise de photos n’était pas autorisée, et ma place à la seconde rangée ne m’a pas donné l’occasion même d’une tentative, la chanteuse me faisant face … j’étais immédiatement sous le charme de cette jeune femme au visage souriant. Les chants de Noël, j’adore, émotion, et la voix qui s’élève dans cette église est magnifique !!!

Je n’ai donc que pour toute richesse, deux vues de cette église lors de notre sortie, le concert terminé.

Dès après, nous nous retrouverons dans une salle pour une petite réception, rafraîchissements et contacts avec la chanteuse et les musiciens.

Le concert était sublime !!! Un orchestre composé principalement de piano, mandolines et guitares, dont une prestation unique d’une chanson accompagnée d’un solo de guitar, “Amour défendu”.Cet air ne m’était pas inconnu et pour cause, chanté déjà par Mireille Mathieu. Je suis toujours sous le charme ….

Je n’ai pas trouvé un lien de cette chanson par Dana Winner, je propose toutefois d’écouter d’autres qui m’ont également charmées … écoutez … regardez …

 

ROMANTIQUE

Un soir d’été, dans l’air harmonieux et doux,
Dorait les épaisses ramures ;
Et vous alliez, les doigts rougis du sang des mûres,
Le long des frênes et des houx.

O rêveurs innocents, fiers de vos premiers songes,
Coeurs d’or rendant le même son,
Vous écoutiez en vous la divine chanson
Que la vie emplit de mensonges.

Ravis, la joue en fleur, l’oeil brillant, les pieds nus,
Parmi les bruyères mouillées
Vous alliez, sous l’arome attiédi des feuillées,
Vers les paradis inconnus.

Et de riches lueurs, comme des bandelettes,
Palpitaient sur le brouillard bleu,
Et le souffle du soir berçait leurs bouts en feu
Dans l’arbre aux masses violettes.

Puis, en un vol muet, sous les bois recueillis,
Insensiblement la nuit douce
Enveloppa, vêtus de leur gaine de mousse,
Les chênes au fond des taillis.

Hormis cette rumeur confuse et familière
Qui monte de l’herbe et de l’eau,
Tout s’endormit, le vent, le feuillage, l’oiseau,
Le ciel, le vallon, la clairière.

Dans le calme des bois, comme un collier divin
Qui se rompt, les étoiles blanches,
Du faîte de l’azur, entre les lourdes branches,
Glissaient, fluides et sans fin.

Un étang solitaire, en sa nappe profonde
Et noire, amoncelait sans bruit
Ce trésor ruisselant des perles de la nuit
Qui se posaient, claires, sous l’onde.

Mais un souffle furtif, troublant ces feux épars
Dans leur ondulation lente,
Fit pétiller comme une averse étincelante
Autour des sombres nénuphars.

Chaque jet s’épandit en courbes radieuses,
Dont les orbes multipliés
Allumaient dans les joncs d’un cercle d’or liés
Des prunelles mystérieuses.

Le désir vous plongea dans l’abîme enchanté
Vers ces yeux pleins de douces flammes ;
Et le bois entendit les ailes de vos âmes
Frémir au ciel des nuits d’été !

Leconte de Lisle

Merci à Maggy pour les réalisations.