Archive for 30 novembre 2013

DRISKA

Et oui … 5 ans aujourd’hui la belle Didine .  Grands câlins exceptionnels Sweet Kiss

Des bons vœux pour toi adorable brunette. C’est un petit oiseau de Liège qui t’apporte 5 ballons pour ce jour de fête …. pas de gâteau … mais ta maman va combler ce qu’il manque dans l’envoi …

LES ABBAYES

Nous aurons quitté le port de Honfleur la nuit et vogue le bateau vers Caudebec en Caux. Une nouvelle journée de découvertes.

L’abbaye Saint-Wandrille, anciennement abbaye de Fontenelle, est une abbaye bénédictine de la congrégation de Solesmes située dans le département de la Seine-Maritime, en Haute-Normandie.

La communauté monastique de l’abbaye Saint-Wandrille perpétue une longue tradition de prière dans le recueillement et le travail, la solitude et la communion. Elle trouve dans la Règle des moines, rédigée au VIe siècle par saint Benoît, une expression éprouvée de vie selon l’Évangile de Jésus-Christ.

Le 1er mars 649, un maire du palais de Clovis II cède ses droits sur un domaine royal situé au bord d’un ruisseau affluent de la Seine, la Fontenelle, dans la forêt de Jumièges, à deux moines, Wandrille et Gond.

Wandrille, plein d’humilité, de douceur et d’obéissance envers l’évêque de Rouen, saint Ouen, qui avait voulu cette fondation monastique, veille jusqu’à sa mort, le 22 juillet 668 sur une communauté florissante, construisant sept églises dédiées à saint Pierre, saint Paul, saint Laurent, saint Pancrace, saint Saturnin, saint Amand, Notre-Dame.

Note : Exceptionnellement la porte donnant accès à la cour intérieure de l’Abbaye nous sera ouverte, le temps de quelques explications quant à la vie, les activités monastiques.

Une communauté se reconstitue à partir de Saint-Bavon de Gand, et vient en 960 avec l’abbé Maynard, faire renaître la vie monastique à Fontenelle. L’abbaye souffre du départ prématuré en 966 de son abbé, qui va en 966 implanter la vie monastique au Mont-Saint-Michel.

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En 1901, suite à la loi sur les associations, les trente-sept moines s’exilent et gagnent la Belgique.

La communauté vivra d’abord dans le diocèse de Namur, à Vonêche, puis dans le diocèse de Malines, à Dongelberg, avant de revenir dans le diocèse de Namur, dans une ancienne «grange» de l’abbaye d’Orval, à Conques.

Nous revoilà presque en pays de connaissance … Namur .. Vonêche .. cité dans un article précédent relatif au Musée Curtius de Liège …

A travers treize siècles, Saint-Wandrille, deux fois “ressuscité” au cours de son histoire, voudrait fidèlement témoigner, dans la diversité des époques, aujourd’hui comme hier, de la présence au monde et dans le monde de la réalité spirituelle et de l’absolu de Dieu.

Selon la tradition bénédictine, l’abbaye Saint-Wandrille accueille les hôtes désireux de vivre un temps de silence et de recueillement spirituel aux côtés de la communauté monastique.

LE HAVRE

Après les effluves de la Bénédictine, les embruns d’Etretat, nous serons en route pour Le Havre.

Ronds-points typiquement décoré de scène d’autrefois. Le ramassage de galets ou de coquillages.

Nous traverserons cette jolie ville, admirerons la superbe plage, sans malheureusement pouvoir nous arrêter. L’horaire est limité, le Botticelli attend notre rentrée pour le diner et la reprise de notre navigation.

Le Havre, commune française du nord-ouest de la France située sur la rive droite de l’estuaire de la Seine. Son port est le deuxième de France après celui de Marseille pour le trafic total, et le premier port français pour les conteneurs.

La ville et le port sont officiellement fondés par le roi François Ier en 1517. Le développement économique à l’époque moderne est entravé par les guerres de  religion, les conflits avec les Anglais, les épidémies et les tempêtes. C’est à partir de la fin du XVIIIe siècle que Le Havre s’agrandit et que le port prend son essor grâce à la traite négrière puis au commerce international.

Curieux logements par la transformation “habitable” de containers usagés.

La traversée de la ville est plaisante, trop brève, mais nous garderons le souvenir d’une jolie cité qu’il nous plairait visiter un jour plus longuement.

Après les bombardements de 1944, l’atelier d’Auguste Perret entreprend de reconstruire la cité en béton. L’industrie du pétrole, de la chimie et de l’automobile sont dynamiques pendant les Trente Glorieuses mais les années 1970 marquent la fin de l’âge d’or des paquebots et le début de la crise économique. La ville s’engage sur le chemin de la reconversion en cherchant à développer le secteur tertiaire et de nouvelles industries (aéronautique, éoliennes). Port 2000 accroît la capacité d’accueil des conteneurs, les quartiers sud se transforment, les paquebots font leur retour.

Le port du Havre occupe la rive nord de l’estuaire de la Seine sur la Manche.  Sa situation est favorable : il se trouve sur la mer les plus fréquentée du globe.  Port en eau profonde, il est accessible à tous les types de navires et quelle que soit leur taille, 24 heures sur 24.

Nous rentrerons sur Honfleur par le majestueux Pont de Normandie.

Infos du Net 

BELLE NORMANDIE

Il est temps de quitter Fécamp et sa Bénédictine … joyeusement vers l’étape suivante.

“Les vaches rousses, blanches et noires, sur lesquelles tombe la pluie et les cerisiers blancs made in Normandie ….”  qui ne connait cette entrainante chanson ..

On connait la richesse naturelle d’Etretat et son site exceptionnel forgé par la nature. Mais Etretat est également une cité culturelle au patrimoine incomparable créé par l’homme. Au fil du temps, le village de pêcheurs a évolué et s’est métamorphosé en accueillant, siècle après siècle, des personnalités et des artistes qui ont marqué l’Histoire d’Etretat.

Si le temps où les femmes venaient laver le linge sur la plage est bel et bien révolu, Étretat est toujours le lieu de l’émotion vraie où l’homme est en prise directe avec une nature simplement belle et fragile. La renversante verticalité des falaises de la Côte d’Albâtre contraste sans fausses notes avec la douceur ronde de la grève. Le roulis des galets sur lesquels les enfants aiment à se laisser glisser répond à celui des vagues.

Romantique théâtre ouvert sur la Manche, Étretat a inspiré les plus illustres artistes. La forme singulière de ses falaises, que ce soit la Manneporte, la Courtine ou l’Aiguille, invitent à l’imagination. Quelques instants sur place suffisent à comprendre pourquoi.

Les falaises d’Aval et d’Amont, le roc Vaudieu ou encore l’Aiguille de Belval, voici les noms mystérieux que portent ces sculptures taillées par les flots dans la craie et le silex du plateau du Pays de Caux.

Vous laisserez-vous tenter par une balade en mer ou préfèrerez-vous découvrir les falaises par les sentiers qui surplombent la Manche ?  vous ne pourrez que vous émerveiller devant la splendeur d’un paysage unique au monde. Un écrin de beauté sauvage.

Un jour de 1792 où la mer était déchaînée, un bateau suédois fût projeté contre  les falaises. Les habitants d’Etretat ne pouvaient que constater l’horreur du naufrage. Après 24 heures, les vents se calmèrent et les vagues se retirèrent,  laissant apparaître une grotte au fond de laquelle gisait un homme. Celui-ci,  simplement évanoui, se réveilla alors qu’on le portait vers une sépulture  commune rejoindre ses malheureux camarades. Le « trou » qui rappelle cet  épisode est aujourd’hui percé et permet de rejoindre la plage de Jambourg. Le  passage n’est praticable qu’à marée basse.

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Enfin, on ne peut évoquer le mystère sans citer l’imagination de Maurice Leblanc qui fit naître son fameux personnage Arsène Lupin. Celui-ci cacha son trésor dans la fameuse “Aiguille Creuse”. Un mythe devenu presque une réalité tant les gens dénomment notre pic naturel comme étant véritablement creuse.

On évoquera les peintres qui ont représenté maintes fois la mer et ses reflets changeants, les falaises et de nombreuses scènes de vie : Claude Monet, Camille Corot, Henri Matisse, Eugène Boudin ou Gustave Courbet.

Jacques Offenbach, compositeur, demeura dans sa villa “Orphée” et anima la vie étretataise lors de fêtes somptueuses au casino ou chez lui.

On citera les écrivains qui ont arpenté nos rues ou imaginé des aventures littéraires en notre village : Guy de Maupassant, Gustave Flaubert,  Maurice Le blanc et son fameux personnage, Arsène Lupin, et l’aventure mémorable donnant naissance à l’Aiguille creuse, Victor Hugo ou Alphonse Karr, celui qui fit connaitre la station.

Infos glanées sur le Net

ESCALE

La croisière s’amuse toujours … elle continue au gré des flots. Je reprends là où je me suis arrêtée, le temps de recevoir nos amis bourguignons.

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Au programme ce mercredi l’excursion vers la Côte d’Albâtre, le déjeuner terminé.

Depuis Honfleur où notre hôtel flottant est ancré, nous serons dirigés vers le Pont de Tancarville.

Les travaux débutent le 15 novembre 1955. Le pont suspendu avec sa travée centrale de 608 m de portée, est mis en service le 2 juillet 1959. Les pylônes mesurent 125 m de haut, soit un record mondial pour l’époque.

Une grande partie de l’Estuaire dela Seine est classée en réserve naturelle depuis 1997. Elle s’inscrit dans le réseau européen Natura 2000. Comptant aujourd’hui quelques 8.528 hectares, cet espace est un lieu privilégié de la vie animale et végétale unique.

Des chevaux camarguais ont été introduits entre les Pont de Tancarville et de Normandie pour pâturer la roselière. On y recense près de 250 espèces d’oiseaux différentes, dont certaines extrêmement rares.

La première destination sera Fécamp et l’occasion d’une visite du palais des bénédictines où est fabriquée une célèbre liqueur de plantes.

L’histoire débute en 1510 à l’abbaye de Fécamp, lorsque le moine bénédictin alchimiste om Bernardo Vincelli aurait créé un élixir secret.

En 1863 , Alexandre le Grand, collectionneur d’art religieux, aurait découvert ans sa collection de livres anciens la composition de l’élixir perdu à la révolution.

Il aurait réussi après de nombreux essais, à reconstituer la mystérieuse recette qu’il nomme Bénédictine.

Extraordinaire histoire du Palais Bénédictine, où se côtoient art et industrie. Cinq thèmes à découvrir : un Palais hors du commun, une collection exceptionnelle d’art ancien, des plantes et épices du monde entier, l’unique distillerie au monde et les caves où est élaborée la liqueur Bénédictine. Expositions temporaires d’art contemporain.

D’inspiration gothique et Renaissance, le Palais Bénédictine est depuis plus d’un siècle le lieu unique d’élaboration de la liqueur Bénédictine.

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La visite du Palais permet de découvrir la distillerie aux alambics de cuivre martelé, où s’opèrent les distillations et les infusions des 27 plantes et épices qui composent la liqueur Bénédictine, ainsi que les caves aux foudres de chêne centenaire où reposent les alcoolats pendant plusieurs mois.

Le Palais Bénédictine abrite aussi un musée d’art sacré qui présente une collection exceptionnelle de peintures, sculptures, émaux, manuscrits, ferronnerie… rassemblée au XIXe siècle par Alexandre Le Grand, le fondateur de Bénédictine.

Il est aussi l’un des plus grands espaces d’exposition d’art contemporain de Normandie. En fin de visite, une dégustation est offerte dans le jardin d’hiver.

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La dégustation était formidable … et copieuse … en route vers Etretat …