J’ai terminé avril avec la toute jolie CV offerte par Arkasdogs.
Je vais commencer ce beau mois de mai par quelques brins de muguet d’ici 😀
Le 1er mai c’est la fête du Travail
Travailler dur n’a jamais tué personne, mais pourquoi prendre le risque?
« Edgar Bergen »
Muguet et arbre de mai.
L’histoire du 1er mai est aussi liée à l’arrivée du printemps. À qui doit-on cette fameuse tradition qui consiste à offrir un brin de muguet ? Les historiens en attribuent l’origine à Charles IX qui, en 1561, décida d’en offrir à chaque dame de la cour (certains parlent de lys de mai). On peut aussi faire remonter cet usage à la fête druidique de Beltaine qui marque le passage de la saison sombre à la saison lumineuse.
Chez les Romains, le 1er mai marquait l’apogée des célébrations en l’honneur de Flora, déesse des fleurs. Une tradition aux origines diverses et lointaines donc. Symbole de renouveau et du printemps, symbole de bonheur et porte-bonheur, le gazon de Parnasse annonce ainsi l’arrivée des beaux jours.
Le muguet n’a pas toujours été associé à la fête du travail. En fait, au début du 20e siècle, la tradition de vente du muguet voit le jour dans les rues de Paris pour célébrer le printemps. Le muguet est censé être une fleur porte-bonheur, symbolisant aussi l’amitié et l’amour. N’appelle-t-on pas aussi à l’époque « muguets »et « muguettes » les jeunes élégant(e)s ?
Au moment des premiers défilés, les travailleurs arboraient un triangle rouge symbolisant la division de la journée de travail en trois parties : travail, sommeil, loisirs. La fleur d’églantine supplanta ensuite pour un temps le triangle rouge avant de se voir voler la vedette par le muguet. La tradition ne va pas disparaître sous le régime de Vichy, qui voyait d’un mauvais œil l’églantine rouge trop associée à la gauche.
Autre tradition, l’arbre de mai est particulièrement répandu en Bavière. Il s’agit d’un autre rite lié à la venue du printemps. Fanfares et groupes folkloriques envahissent la place principale pour soutenir ceux qui vont de leurs mains hisser le mât de mai, qui atteint parfois les 30 m de haut. Après cette véritable épreuve de force, vient le réconfort : les participants et les spectateurs dégustent saucisses, bières et bretzels dans une ambiance bien guillerette.
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