Couleurs du temps

Avant notre arrivée à destination, un arrêt et visite dans ce petit village …. la capitale du pain d’épices.

Gertwiller, charmant petit village viticole, est situé au pied du Mont Sainte-Odile, entre plaine et collines viticoles.
Le village, traversé par une voie importante de communication, fut une étape traditionnelle pour les voyageurs et les transporteurs. Il en subsiste relais postaux et auberges.

Le Musée du pain d’épices et de l’art populaire apparait comme dans un compte de fée : ses fresques peintes en trompe l’œil et ses multiples décorations vous surprendront.

Créé par la maison Lips en 1998, ce musée regroupe plus de 10 000 pièces retraçant l’histoire du pain d’épices. Peintures, gravures, outils, cartes postales, meubles, … tous ces objets font partie de l’art populaire alsacien et récréent l’ambiance des intérieurs d’antan. Fort de sa réputation, ce musée a obtenu le label d’entreprise du patrimoine vivant en 2011.

Dans un doux parfum de sucrerie, l’atelier de fabrication vous fait découvrir tous les secrets de la confection du pain d’épices. Ce procédé totalement artisanal est d’ailleurs réalisé avec les mêmes ingrédients depuis plus de 200 ans !

Je quitte là … trop occupée par la dégustation … miammmmmmmmmmmmmmm

Gertwiller est un ancien village d’empire attesté depuis 1160 et appartint à Strasbourg de 1568 à la Révolution. L’origine du nom du village proviendrait de l’allemand « Gerte  » qui signifie saules (représentés sur le blason). Le savoir-faire et la concentration des pâtissiers dans cette localité ont contribué à faire du pain d’épices une spécialité culturelle et gastronomique d’Alsace. Deux entreprises locales produisent ces douceurs.

Le Gewurztraminer, ambassadeur des vins d’Alsace, est le fleuron des vins de la cité, terroir d’origine pour sa sélection au début du siècle.

Cette autre dégustation ne sera pas oubliée …. à suivre ….

Obernai est chef-lieu de son canton composé de communes typiquement alsaciennes comme Krautergersheim, appelée la « ville de la choucroute ». Avec cinq autres villages, elle forme également la communauté du pays de Sainte-Odile. De plus, Obernai est la deuxième ville la plus visitée du Bas-Rhin après Strasbourg, notamment pour ses belles maisons à colombages.
Ses habitants sont appelés en français les Obernois.

Obernai au pied du Hohenburg apparait pour la première fois dans les textes en 778 ; ce domaine dépend des abbayes de Hohenbourg et de Niedermunster. Il y existe déjà un vignoble important au IXe siècle.
Les Hohenstauffen auraient fait construire un château à Obernai à la fin du XIe siècle. Le XIIe siècle est une période de prospérité qui a laissé de nombreuses traces dans le paysage urbain.

Église Saints-Pierre-et-Paul (XIXe)

Puits aux six seaux (1579)

La ville est connue pour ses cotonnades ou « articles de Sainte-Marie ».

La première halte du voyage reflète déjà la richesse historique que nous allons découvrir au fil des jours. Un premier jour dans la bonne humeur qui continue par un autre arrêt sublime pour qui aime les sucreries.

Par Arlon, notre voyage traversera la Lorraine, entrée en Alsace où nous suivrons la très jolie « Route des Vins »

Le département du Bas-Rhin est situé dans le quart nord-est de la France et au sud-ouest de l’Allemagne. Il est limitrophe des départements du Haut-Rhin au sud, des Vosges et de Meurthe-et-Moselle au sud-ouest, de la Moselle à l’ouest, ainsi que des Länder du Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat à l’est le long du Rhin et au nord.

Bien verdoyante région encore au bout de cette période de grande chaleur qui a accablé les récoltes, la nature et les agriculteurs. Les choux (spécial
choucroute) poussent vaillamment.

Une étape et première visite : OBERNAI un village au riche patrimoine historique. Le centre historique, encore contenu dans ses murailles, possède un très bel ensemble de belles maisons médiévales et renaissances.
Obernai, ville natale de Sainte Odile (patronne de l’Alsace), est très appréciée des visiteurs.

La région d’Obernai, propriété des ducs d’Alsace au VIIème siècle, est connue pour être le lieu de naissance de Sainte Odile, fille du Duc Etichon.
Le nom d’Obernai apparaît vers 1240, lorsque le bourg accède au statut de ville sous la tutelle de la famille des Hohenstaufen.
La ville prospère à cette époque. Pour se prémunir des convoitises, elle devient membre de la décapole en 1354, ligue d’entraide de dix villes impériales d’Alsace. La ville est à son apogée au XVème et XVIème siècles.
La guerre de Trente Ans fait des ravages dans la ville, qui est occupée par les Impériaux, puis par les Suédois. La ville est rançonnée et cédée à la France en 1679. Après cette période, la ville retrouve une certaine prospérité mais sans retrouver sa puissance d’antan.
La ville est annexée, comme le reste de l’Alsace, à l’Allemagne en 1871 avant de revenir à la France en 1918.