La chanson, et bien sûr l’interprétation, que je vais garder comme fétiche pour le second trimestre de cette année …
[video:youtube:com/watch?v=kYR7FlEXQ64&feature=youtu.be]Archive for 27 juin 2016
AMIENS
Notre belle journée à la rencontre de cette jolie ville se poursuivra vers la Cathédrale.
Ce chef d’œuvre de l’art gothique domine la ville comme une grande dame. Vaisseau de lumière à l’intérieur, bible de pierre à l’extérieur.
Cette somptueuse construction du 13ème siècle, oeuvre des grands bâtisseurs du moyen-âge, a été construite en un temps record. En effet, le chantier du gros oeuvre va durer 68 ans, ce qui est très court à l’époque.
Ce joyaux gothique classique rassemble tous les critères de construction de l’époque : les arcs-boutants, et la croisée d’ogives, grâce auxquels la cathédrale est baignée de lumière. Les nombreux vitraux jouent un rôle essentiel dans l’ambiance légère qui règne dans l’édifice, et remplacent les murs pleins de l’art roman.
Une dentelle de pierre !
C’est ainsi qu’est décrite la façade occidentale de la cathédrale Notre-Dame par John Ruskin, auteur de La Bible d’Amiens.
La statuaire est exceptionnelle et l’on peut compter plus de 700 statues à l’extérieur !
Chaque personnage, chaque chimère, chaque quadrilobe a sa place et raconte une histoire…
C’est la plus vaste cathédrale jamais construite ! Avec 7700 m² de surface et 200 000 m³ de volume.
Le labyrinthe, long de 234 mètres, est exceptionnel par sa forme octogonale et par sa pierre centrale, qui met à l’honneur ses bâtisseurs : l’évêque fondateur Evrard de Fouilloy et les trois maîtres d’ouvrage du chantier. Montez les 307 marches qui vous séparent de la tour nord ! Le spectacle offert une fois arrivés en haut ne vous fera pas regretter cet effort.
Je me dois de préciser que nous n’aurons pas le temps … et sans doute peu de courage au bout de cette journée d’escalader ces quelques marches ……
Notre- Dame d’Amiens vous invite à découvrir son éblouissante architecture et l’intensité de ses couleurs retrouvées.
La cathédrale Notre-Dame d’Amiens, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, s’impose depuis sa restauration comme la référence dans la découverte de la polychromie des portails gothiques.
La révélation de la polychromie a donné naissance au spectacle « Amiens, la cathédrale en couleurs » qui propose une restitution des couleurs médiévales grâce à des projections d’images numériques de haute définition. Ce spectacle gratuit, déjà admiré par plus d’un million huit cents mille visiteurs, redonne vie aux saints, apôtres et autres figures qui peuplent la cathédrale.
Nous regretterons beaucoup n’avoir pas eu l’occasion d’admirer et apprécier les projections de couleurs … quelques jours trop tôt …
Je ne peux résister à présenter quelques exemples trouvés sur le net, de ces merveilleuses illuminations …
Il est impératif de prévoir une nouvelle visite …. promise d’ailleurs à mon amie picarde, Maryelle, que je remercie pour cette rencontre improvisée et malheureusement bien courte …
JUIN en fleurs …
Un mois de juin fleuri trop peu longtemps … ces fleurs épanouies ne résisteront pas au temps décevant de cette année.
Il me reste heureusement ces clichés … entre les averses !!
Quand vous n’avez plus d’espoir, regardez l’horizon. Et admirer cette fleur qui pousse, elle ne devrait pas être là mais elle a tout fait pour y parvenir. Donc reprenez espoir comme cette fleur et allez de l’avant.
Les mots que l’on n’a pas dits sont les fleurs du silence.
Ma vie, semblable à un iris solitaire poussé sur le bord du fleuve du temps, donne aujourd’hui sa fleur.
L’amour, s’il tient en une seule fleur est infini.
Antonio Porchia
Une fleur ne suffit pas pour tresser une guirlande, mais un ami suffit pour faire un jardin.
Le coeur le plus sensible à la beauté des fleurs est toujours le premier blessé par les épines ……
La fleur est courte, mais la joie qu’elle a donnée une minute n’est pas de ces choses qui ont commencement ou fin.
Paul Claudel
AMIENS – quartier St Leu
Au moyen-âge, l’eau et les moulins faisaient battre le cœur de la cité. Les ruelles aux noms teintés d’histoire attestent du passé artisanal de ce quartier populaire. Aujourd’hui les galeries d’art, librairies, boutiques et antiquaires se partagent avec les habitants du quartier les petites maisons étroites et colorées qui ont retrouvé une nouvelle jeunesse. A pied, à vélo ou en calèche… Saint-Leu se dévoile à qui sait prendre le temps. Assis à une terrasse pour contempler la cathédrale Notre-Dame, ou plus tard dans la soirée dans les bars «branchés»…
Situé à Amiens, dans le quartier Saint-Leu, le moulin Passe-Avant doit son nom à sa puissante roue de quarante chevaux qui, lors des opérations hydrauliques, lui donnait la priorité sur son voisin, le Passe-Arrière. Il était propriété de l’évêché et du chapitre de la cathédrale.
Entièrement reconstruit en 1528, il fut constamment modifié au rythme de l’évolution des techniques et au gré des nécessités commerciales : production de farine, fabrication de moutarde, activités de teinture jusqu’à la fin des années 1970. Puis, après avoir été longtemps laissé à l’abandon, il fut partiellement restauré à la fin du XXe siècle grâce à l’association Le Bel Amiens. Le bâtiment et le mécanisme de la roue furent classés Monuments Historiques en 1986.
Les travaux entrepris ont permis le sauvetage du Moulin Passe Avant : reprise de structure et travaux de restauration comprenant la couverture, les façades en torchis, le plancher et les éléments sculptés.
Ruines de la chapelle de l’ancien Hôtel-Dieu.
En 1804 fut créée à l’Hôtel-Dieu une École de santé qui perdura jusqu’au bombardement d’Amiens du 19 mai 1940. En 1958, le quartier Saint-Leu accueillit le collège scientifique universitaire (CSU) qui devint en 1969, l’UER de sciences exactes et naturelles (Faculté des sciences). Le pôle Scientifique Saint Leu de l’Université de Picardie-Jules Verne rassemble l’ UFR de mathématiques et d’informatique et l’UFR de sciences. Des laboratoires de recherches ont été construits sur l’emplacement d’anciens bâtiments industriels.
Nous quitterons ce quartier et l’Eglise St Leu pour rejoindre le bord de Somme et nous diriger vers la Cathédrale.
La statue de L’Homme à la bouée située au milieu du fleuve.
Dans le cadre d’une commande publique, Stephan Balkenhol a réalisé en 1993 trois statues dans le même tronc d’arbre. Deux statues, L’homme à la chemise rouge et La femme à la robe verte se trouvent sur les façades de la place du Don. La troisième statue se trouve dans la rivière et représente donc L’homme sur sa bouée. L’entretien de ces statues est à la charge du musée de Picardie, qui a restauré l’une des deux statues murales en 2009. Ce triptyque représente les liens de la ville avec l’eau, dans laquelle les bizuts de l’ESIEE plongent tête la première. Le Tee-shirt dont il est habillé est régulièrement changé par les étudiants …
Allons … la Cathédrale attend notre passage.