Archive for 15 novembre 2018

ALSACE – Le retour

Sur le chemin du retour, une halte se justifiait : Strasbourg !!

Changement complet … une très grande ville, des milliers de touristes et puis ce dernier jour une chaleur implacable … bref pour nous pas le top …

Capitale européenne et capitale de l’Alsace, Strasbourg est une ville jeune et dynamique. Elle vous surprendra par son côté pétillant qui fait d’elle une surdouée de la culture : musées, théâtres, opéra, salles de concert, festivals…

Prodige du gigantesque et du délicat” selon le mot de Victor Hugo, la cathédrale de Strasbourg (1015-1439) est un chef d’œuvre absolu de l’art gothique.
La flèche, haute de 142 mètres, est d’une étonnante légèreté et fit de la cathédrale l’édifice le plus élevé de toute la chrétienté jusqu’au XIXème siècle.

Trois temps forts rythment la visite: à l’extérieur, la façade est le plus grand livre d’images du Moyen-âge. Les centaines de sculptures qui semblent se détacher du mur accentuent les effets d’ombre et de lumière. La couleur du grès rose change selon l’heure du jour et la couleur du ciel.
Nous n’aurons pas l’opportunité de visiter l’intérieur, un office religieux sans doute en cours les accès étaient fermés à ce moment.

Comme beaucoup de grandes villes Européennes, Strasbourg possède un patrimoine historique reconnu mondialement : la Grande Ile est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Nous n’aurons pas le temps nécessaire a une visite plus longue, le repas de midi nous attend … dans la chaleur d’une terrasse ……….

Encerclé par les bras de l’Ill, le centre-ville regroupe les principaux lieux et monuments qui font la renommée de Strasbourg.
Une ballade fluviale …. nous embarquons …

Déception supplémentaire malgré le temps lumineux et chaud, le bateau gardera les protections fermées et impossibilité de fixer les souvenirs de cette promenade hormis quelques clichés manquants de netteté ….

Quelques regards aux alentours du débarcadère, mais qui malheureusement ne seront pas plus que ces simples regards :

le Palais Rohan de Strasbourg a été construit de 1732 à 1742 d’après les plans de Robert de Cotte, Premier architecte du Roi, pour le cardinal Armand-Gaston de Rohan-Soubise, prince-évêque de Strasbourg.

Plusieurs hôtes de marque y auraient séjourné : Napoléon en 1805, 1806 et 1809 ; Charles X en 1828 ; le roi-citoyen Louis-Philippe en 1831. Du nouveau mobilier conçu par Jacob-Desmalter en 1807 il ne subsiste que le lit. En 1809 l’ébéniste parisien réalisa également les sièges qui meublèrent d’abord le salon de compagnie de l’impératrice au premier étage.

Ce soir nous serons rentrés …. des souvenirs plein la tête … des rencontres agréables et tellement sympathiques. L’ambiance était remarquable.

Eguisheim … dernière étape Alsacienne

Eguisheim est une étape incontournable lors de votre séjour en Alsace !
Situé à une altitude de 210 mètres, ce village viticole déploie les 339 hectares de son terroir à 5 km de Colmar et à proximité de Strasbourg, Fribourg et Bâle, capitales européennes. Ville natale du Pape Saint-Léon IX, Eguisheim jouit d’une réputation mondiale.

Ce berceau du vignoble alsacien, enroulé en cercles concentriques et multicolores autour de son château, ne compte plus ses titres de noblesse. C’est au IVe siècle que les romains plantèrent à Eguisheim les premières vignes en Alsace.
Ce village médiéval plaît par sa taille modeste, son architecture unique, son fleurissement à profusion à la belle saison mais aussi pour son charme authentique lors du Temps de Noël où de nombreuses animations sont proposées autour du marché de Noël.

Les restes de trois châteaux qui ont été édifiés entre le 11ème et le 12ème siècle, se profilent sur la colline du Schlossberg, ils dominent la plaine d’Alsace à 591m d’altitude, d’où l’on observe une jolie vue sur la plaine d’Alsace et notamment sur Eguisheim. Ils sont situés sur la route qui s’étend sur 14km avec également le château du Hohlandsbourg et le Pflixbourg.
Le plus ancien, le Wahlenbourg, avec son logis seigneurial, propriété du comte d’Eguisheim, Hugues IV. Puis vint l’édification du château situé plus au nord appelé le Dagsbourg. Le troisième appelé Weckmund fut construit au 12ème siècle.
Il ne reste aujourd’hui que trois donjons en grès rose qui formaient à l’époque un seul et même château, progressivement détruit puis abandonné à partir du 15ème siècle.

Découvrez Eguisheim dans la chaleur amicale de son caveau ; les vins de haute lignée, c’est sur la terre qui leur a donné naissance qu’il faut en dégager l’âme : ils allient à des valeurs spirituelles authentiques les qualités d’un produit végétal poussé à un haut degré de perfection.
Mais aussi dans ses venelles qui conjuguent le passé au présent, apprenez à le connaître jusque dans le recueillement de ses silences…
Découvrez les cinq cours dîmières, l’ancienne hostellerie où Turenne dormit la veille de la bataille de Turckheim, la vieille horloge solaire de la cour d’Eschau, l’ancienne mairie construite en 1364, la maison d’accueil des bonnes gens, c’est-à-dire des lépreux ; le siège de la corporation des gourmets, la fontaine gothique, le four communal… parcourez ces voies étroites ….

Arrêtez-vous à l’église qui date du XIIe siècle. La nef démolie en 1803 a été reconstruite en 1807 ; mais le tympan est encore celui de l’église ancienne ; il propose à votre méditation l’éternelle réalité mystique du christ entre saint Pierre et saint Paul, des vierges sages et des vierges folles. Ce clocher à bâtière que surmonte un nid de cigognes, c’est celui que Hansi dessinait chaque fois qu’il composait un village d’Alsace.

En l’an 720, le comte Eberhard, duc d’Alsace et neveu de Sainte Odile, construisit son château qui occupe encore le centre du bourg et c’est de cette lignée que naquit en 1002, dans ce même château un des plus nobles fils d’Alsace, ce pape réformateur saint Léon IX, promoteur de la trêve de dieu, dont la mémoire est ici pieusement conservée.

Cette journée bien occupée va s’achever et nous laisser les souvenirs de toutes ces merveilles ….

Des journées riches de tout …. la dernière soirée se passera entre tous dans la bonne humeur et la joie de s’être connus dans ces endroits magnifiques !!!

Rentrée en vue … encore une petite halte à Strasbourg …..

Le temps ….

de lire, le temps d’aimer, le temps de rire et de pleurer … le temps de vivre … le temps s’en va.
Tout devient vide …. tellement vide ….

VOSGES gourmandes

De Kaysersberg nous prenons la direction des Ballons – Lapoutroie et la visite très intéressante d’une fromagerie de la région.

Le fromage de Munster est un fromage à pâte molle et à croute lavée, fabriqué au lait de vache. Ce fromage à forte personnalité est toujours produit de façon artisanale, en particulier dans les fermes-auberges, et bénéficie de l’appellation d’origine contrôlée (AOC) depuis 1978.

Tout amateur de fromage de Munster ne manquera pas d’emprunter la pittoresque « Route du Fromage » qui le mènera de ferme en ferme en passant par les plus beaux sites des Vosges et de la route des crêtes. Connaitre aussi les caractéristiques bien spécifiques des belles vaches Vosgiennes.

Dégustation …. et boutiques aux produits du terroirs qui ont tenté plus d’un ….. avec la complicité et bonhommie de notre chauffeur afin de trouver une place entre nos bagages …

Le lait du soir est refroidi à 12°C et réchauffé le matin à 32°C. La traite du matin, partiellement écrémée, y est rajoutée, égalisée à 32°C puis emprésurée.
Le coupage se fait une heure après. On retire le petit lait et quand le caillé est de bonne consistance, on le met en moule pour obtenir son égouttage. Le premier jour, il est retourné quatre fois au courant de la journée, le deuxième jour il est salé, puis à nouveau essuyé pendant deux à trois jours. Ensuite il est descendu en cave où il est lacé tous les deux jours pendant trois semaines.
Le Munster est généralement consommé lorsqu’il a atteint un certain degré d’affinage. Toutefois, selon les goûts, il sera servi affiné « à cœur » ou bien partiellement.
La meilleure période pour la consommation du Munster va de mai à octobre.
Il est idéalement accompagné d’un vin alsacien de type Tokay pinot-gris ou Gewurztraminer. A défaut, il se marie également bien avec un Morgon

Il est temps de gagner l’endroit suivant ….. l’heure du repas ….

Bon repas typique régional et excellente ambiance tout à fait conviviale.
Tous en forme … la route nous attend pour la dernière visite de la journée.

et …… surprise devant nous …. rassurez vous … nous sommes toujours en Alsace !!!

KAYSERSBERG

A de nombreuses reprises nous avons emprunté la route d’accès à Kaysersberg sans avoir jamais eu vraiment le temps de s’y arrêter. Voilà c’est fait cette fois avec une énorme surprise, cette ville que nous pensions réduite se présente assez étendue. La balade est très intéressante, la ville très typique, jolie et magnifiquement fleurie.

Ancienne ville d’empire, Kaysersberg possède son château impérial construit au XIIIe s. Edifié vers 1200 afin de barrer les routes venant de la Lorraine, le village est une place stratégique importante dans la guerre qui oppose l’Empire aux ducs de Lorraine.

Un énorme donjon cylindrique, l’un des plus vieux donjons ronds d’Alsace, dont les murs ont plus de 4 m d’épaisseur, est une curiosité à lui seul. A l’intérieur de ce mur et sous la protection du donjon, le logis seigneurial avec ses fenêtres en arc brisé ! Mais surtout ne vous privez pas d’une vue magnifique : empruntez l’escalier aux 100 marches qui vous mènera en haut du donjon pour profiter d’une vue splendide, saisissante sur la vallée de la Weiss, le vignoble environnant et la ville de Kaysersberg.

Pont fortifié (XVe – XVIe siècles) – Remplaçant un ancien ouvrage en bois, ce pont fortifié fut construit en 1514 et est alors muni, de part et d’autre des parapets, de meurtrières afin de prévenir toute action pouvant survenir le long de la Weiss. Au milieu du pont, une chapelle surmontée des armoiries du Saint-Empire romain germanique et de celles de la ville abrite une statue polychrome de la Vierge du XVIIIe siècle.

Prix Nobel de la paix en 1952, né à Kaysersberg, Albert Schweitzer, né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg et mort le 4 septembre 1965 à Lambaréné, est un médecin, pasteur et théologien protestant, philosophe et musicien alsacien. L’hôpital qu’il développe dans la forêt équatoriale au bord de l’Ogooué à partir de 1913 le fait connaître dans le monde entier. Un musée de la ville est consacré à son œuvre hospitalière à Lambaréné (Gabon), a été aménagé dans la maison natale du médecin et un édifice mitoyen.

La visite se termine avec un câlin à ce loulou amusé des touristes qui l’admirent en passant.

L’escapade continue dans un autre endroit plutôt “gourmand” ….